L'interdiction de la France sur les modèles sous-pondérés est officiellement en vigueur

  • Sep 04, 2021
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Une loi française interdisant l'insuffisance pondérale des modèles de travail est officiellement entré en vigueur vendredi, Raffinerie29 rapports. L'interdiction du modèle d'insuffisance pondérale, proposée pour la première fois en 2015, vise à réduire les cas de troubles de l'alimentation au sein de l'industrie de la mode en imposant des normes de santé généralisées: Pour travailler, les mannequins doivent fournir aux employeurs un certificat de santé délivré par un médecin. Les employeurs qui ne se conforment pas à la loi – en embauchant des mannequins sans certificat médical – risquent jusqu'à 82 000 $ d'amende et six mois de prison.

Le projet de loi a été adopté fin 2015 par l'Assemblée nationale française après avoir été proposé plus tôt la même année. Les versions originales du projet de loi suggérées d'utiliser indice de masse corporelle, ou IMC, à titre indicatif; en particulier, les modèles qui se situent dans la plage considérée comme « saine » - généralement définie comme un IMC de 18,5 à 24,9 - serait interdit de travailler (le modèle moyen a aujourd'hui un IMC de 16, ce qui est considéré comme « sévèrement mal nourri »). Cependant, après une réaction importante des agences de mannequins et des entreprises de mode, dont beaucoup ont cité

études qui montrent que l'IMC n'est pas un prédicteur précis de la santé globale d'une personne, le projet de loi a été modifié pour exiger à la place des modèles qu'ils fournissent une note du médecin. Bien qu'un IMC minimum n'ait pas été et ne sera pas officiellement imposé, les médecins sommes invité à prendre en compte l'IMC lors de l'examen d'un modèle et de son éligibilité au travail.

En plus de réduire les troubles alimentaires au sein de l'industrie de la mode, le projet de loi cherche à limiter la promotion d'images « irréalistes » dans les médias généralistes. Comme Marisol Touraine, la ministre française des Affaires sociales et de la Santé, mentionné dans un communiqué vendredi,

« Exposer les jeunes à des images normatives et irréalistes du corps entraîne un sentiment d'autodérision et une mauvaise estime de soi qui peuvent avoir un impact sur les comportements liés à la santé. »

Ainsi, à partir du 1er octobre, toutes les images photoshopées dans les médias commerciaux (c'est-à-dire toutes les photos dans les magazines, les panneaux d'affichage et les publicités imprimées) devra être clairement étiqueté avec un texte indiquant que l'image est une « photographie retouchée », peu importe l'ampleur ou le minimum de cette retouche était. Le fait de ne pas étiqueter correctement les photos entraînera une lourde amende - de 40 000 $ à 30 % du budget de production de la publicité. C'est un changement assez important, étant donné que nous voyons jusqu'à 5 000 publicités chaque jour, selon une étude de 2006 étudier.

Avec Semaine de la mode parisienne dans quelques mois (ça commence fin septembre), il sera intéressant de voir comment ces nouvelles lois affectent la l'industrie de la mode - en particulier si l'on considère que l'Italie, l'Espagne et Israël ont déjà créé leurs propres versions de l'interdiction de la France.


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