Le maquilleur Pat McGrath et le coiffeur Guido discutent de l'inspiration pour les yeux argentés réfléchissants et les doubles nœuds lissés vus chez Prada.
(musique tranquille)
Nous sommes dans les coulisses de Prada
et le regard avec lequel nous jouons une sorte d'androgynie
et glamour, une nouvelle façon de faire du glamour
avec un air androgyne.
Nous avons donc fait des sourcils très forts,
vraiment genre de peau naturellement pâle,
et fard à paupières argenté réfléchissant fou,
juste glissé, peint sur le dessus des paupières.
L'argent, nous avons utilisé un tapis de poudre d'argent théâtral,
Je le mouille, il se transforme juste en
quelque chose de super réfléchissant.
Et c'est le look, c'est assez simple
mais très puissant.
(musique entraînante)
Je pense que c'est futuriste.
C'est une touche moderne aux années 30.
(bavardage en arrière-plan)
Je me sens belle.
Donc, ici, nous avons comme le jazz, les années 30,
Cuba, Carmen Miranda, rigolo, innocente,
ce sont tous des mots qui, en quelque sorte,
Mme. Prada parlait de
quand nous arrivions avec le look
pour le spectacle.
Donc ça a fini par être comme une vague des années 30
à l'avant, deux petites grappes innocentes à l'arrière,
il y a donc de la naïveté.
(musique mystique)
Ouais il y a une androgynie à ça
mais il y a aussi une féminité
parce que même si c'est glissé,
la façon dont les petites grappes, tu sais comme une petite fille
porterait ses cheveux comme ça.
Je veux dire, évidemment le maquillage peut-être
vient d'ailleurs,
c'est un paquet.
C'est censé être, elle va danser.
Chez Prada, il y a toujours un mouvement en avant,
même s'il a un pied dans le passé,
ça avance toujours aussi.
(musique entraînante)